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105x68 football

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Ligue 1 - Notre classement pour la saison 2021/2022

Publié par Thomas sur 21 Août 2021, 12:06pm

Catégories : #Ligue 1

Source : France Bleu

Source : France Bleu

Le championnat de France, qui a repris ses droits depuis une dizaine de jours, nous régale déjà avec des oppositions tactiques et des buts en pagaille ! Comme chaque année à cette époque, nous dressons notre classement pour cette édition 2021/2022 de Ligue 1.

Champion : Paris-SG

On ne commence pas nos prédictions par une grande originalité, mais comment pourrait-ce être autrement ? Le PSG doit une revanche à ses supporters, mais surtout à lui-même, après l'échec de l'édition précédente qui avait vu le LOSC triompher. Pas besoin de développer trop longtemps sur le mercato XXL effectué par le club de la capitale pour conclure que l'écart entre Paris et tous ses autres "concurrents" s'est sans doute creusé cet été... Attention, empiler Messi, Ramos, Wijnaldum, Hakimi et Donnaruma sur une étagère qui compte déjà Mbappé, Neymar, Navas, Marquinhos, Verratti ou encore Paredes ne garantit pas de produire le plus beau football de l'hexagone... Loin de là ! Mais cela devrait largement suffire à faire la différence très régulièrement. Pourquoi pas même avec des décisions arbitrales un peu orientées sous la pression (inconsciente mais réelle) des stars ! D'autant que Mauricio Pochettino, arrivé l'hiver dernier, doit répondre aux attentes logiquement relevées au vu de cet effectif et de son maigre bilan sur ses six premiers mois, lui qui a toujours demandé "d'attendre 2021/2022 pour [le] juger". En un mot, le PSG doit récupérer son trophée cette année.

Deuxième : AS Monaco

La récompense de la stabilité et de la continuité sur le Rocher : on voit bien l'ASM prendre la deuxième place directement qualificative pour la Ligue des Champions. Tant sur le plan de l'effectif que du staff et des coulisses, Monaco n'a pas connu de chamboulements cet été, contrairement à tous ses principaux concurrents qui viennent ci-dessous. Quelques renforts intelligents (Jean Lucas, Bouadu, Nubel) sont venus étoffer le groupe composé de Ben Yedder, Volland, Fofana, Tchouaméni et Golovine. Malgré l'entame difficile, qui peut s'expliquer au moins partiellement par les tours qualificatifs de Ligue des Champions, Niko Kovac connaît ses joueurs et ceux-ci ont intégré ses schémas et son exigence : un gain de temps non-négligeable dans le marathon qu'est la course à la C1. De toute façon, le classement pourrait être très serré entre les 7 premiers en fonction des parcours européens des uns et des autres...

Troisième : Olympique Lyonnais

Et si les débuts compliqués (c'est un euphémisme) des gones en Ligue 1 constituait l'occasion rêvée de repartir sur des bases plus saines et de retrouver la Champion's League après deux ans d'absence ? Il semblerait que les manques observés contre Brest (1-1) et surtout à Angers (3-0), tant dans la qualité et la quantité de l'effectif que sur le comportement des joueurs, ait réveillé la direction sportive rhodanienne. Selon RMC SPORT, Juninho veut se séparer de Mendes, Aouar, Cherki, Slimani ou encore Cornet, après avoir déjà écarté Marcelo. On ne peut pas imaginer l'OL ne pas compenser ces départs par des recrues afin de placer Peter Bosz dans de bonnes conditions pour atteindre l'objectif affiché par Jean-Michel Aulas, "retrouver la C1". Terminer sur le podium est un impératif économique, sportif, d'image, de hiérarchie au sein du football français (pour ne pas être relégué derrière Nice ou Rennes). Il y a fort à parier que les dirigeants lyonnais laissent du temps au technicien néerlandais, puisqu'il constitue la dernière chance de réussir dans le costume de directeur sportif pour Juninho, et que Bosz trouve donc à terme l'équilibre, en espérant ne pas avoir pris un retard rédhibitoire...

Quatrième : Stade Rennais

On imagine une saison (plus que) réussie en Bretagne ! Auteur d'un mercato intéressant, en toute discrétion en plus, Florian Maurice offre à Bruno Génésio l'un des plus beaux effectifs du championnat. L'ex-technicien lyonnais apprécie de pouvoir varier son jeu entre des "attaques placées", en s'appuyant sur la qualité technique de Terrier, Bourigeaud, Tait ou Santamaria, et des "contres rapides", grâce à la folie de Doku et Sulemana. Il reste quelques ajustements nécessaires pour trouver un équilibre défensif plus certain, en recrutant au milieu de terrain notamment (Cajuste ? Majer ?), pour compléter une arrière-garde dans laquelle Badé et Meling font déjà du bien. Les signaux semblent positifs : Génésio, arrivé en mars dernier, connaît son équipe contrairement à un Peter Bosz précédemment cité, et il forme l'un des duos les plus solides (le plus solide ?) de Ligue 1 avec son directeur sportif Maurice. Une entente toujours primordiale pour passer les moments difficiles que connaîtra, comme n'importe quel club, le Stade Rennais. Un club qui pourrait donc "progresser et faire mieux que la saison dernière", dixit son entraîneur, en se stabilisant au niveau européen !

Cinquième : LOSC

Une position qui serait sans doute décevante pour les supporters lillois, et on les comprend... Mais est-elle complètement illogique ? Passons la décompression inconsciente post-titre, post-exploit, que l'on observe sur les deux premiers matchs de championnat (à Metz 3-3, et face à Nice 0-4) et qui a d'ailleurs, en partie, poussé Christophe Galtier à quitter le Nord. Le LOSC a perdu des joueurs et va certainement en perdre d'autres importants d'ici la fin du mois d'août : Maignan, Soumaré, Araujo, Bamba, Ikoné... Si ces départs ont un impact sur la qualité du groupe, ils ont aussi (et surtout) une incidence sur la quantité de joueurs à disposition du staff technique : une profondeur de banc qui avait permis à Galtier de brillamment gérer les enchaînements de matchs Europa League - Championnat. Cette année, son remplaçant Jocelyn Gourvennec fera face à la Ligue des Champions, une compétition encore plus exigeante techniquement et mentalement ! On ne fait pas partie de ceux qui condamnent le coach lillois avant même qu'il débute (en signant une pétition par exemple...), mais on estime simplement qu'il amènera cet effectif à sa place, sans surperformer comme l'a fait son prédécesseur...

Sixième : Olympique de Marseille

Oui, nous sommes à contre-courant ! L'enthousiasme estival autour du mercato rapide et cohérent de l'OM, de son président Longoria, de son coach Sampaoli, ne nous aveugle pas sur ce que pourrait être l'exercice 21/22 sur la canebière. Certains voient le "3-2-5" olympien concurrencer le PSG, faire exploser toutes les défenses françaises et enchaîner les victoires. Pourquoi pas. On prend un autre pari, ce qui ne signifie pas qu'il est juste, mais c'est le nôtre : celui de l'explosion. L'explosion physique face à une exigence que certains disent "impossible", d'autres "ambitieuse", et nous, "très difficile à tenir". L'explosion de joueurs dont les profils ressemblent souvent à des intermittents du spectacle, tantôt explosifs et incisifs, tantôt effacés voire invisibles : Under, De La Fuente, Guendouzi, Gerson, Payet... L'explosion tactique d'un système plaisant mais trop déséquilibré pour que les adversaires ne trouvent pas les failles facilement, à l'instar de Bordeaux dimanche soir (2-2). Et peut-être même l'explosion humaine d'un vestiaire qui ne supportera plus les crises de nerf d'un entraîneur sans cesse agité et agressif, quitte à en devenir violent et fatigant... Le plus cocasse, c'est que cela peut se passer tout en faisant vibrer le public phocéen, en Ligue 1 et en Europe !

Septième : OGC Nice

C'est par le Gym que nous finissons le Top 7 qui, à nos yeux, se détache clairement des autres formations. Nous l'avons déjà écrit plus haut, hormis le titre du PSG, ces six-là pourraient bien se classer dans tous les ordres possibles et imaginables ! Pour en revenir aux aiglons, cette 7ème place nous semble être le minimum syndical lorsque l'on regarde les investissements (encore) consentis cet été par INEOS : près de 40 millions d'euros pour recruter Stengs, Bard, Lemina, Todibo, Rosario et le coach Galtier. Pourquoi pas plus haut ? Sûrement parce que l'entraîneur champion de France en titre cherche encore une ossature et de l'expérience dans un effectif jeune, qu'il lui faut toujours un peu de temps pour imprégner sa patte sur un club, et que comme beaucoup, on qualifierait cette saison "d'année zéro" du projet INEOS, tant le passage de Patrick Vieira a été neutre sur la Côte d'Azur...

Huitième : RC Strasbourg

Les supporters alsaciens signeraient sûrement tous pour terminer derrière ce Top 7 ! Après une dernière année compliquée, qui marquait la fin de l'ère Thierry Laurey à la Meinau, le Racing espère être un vent de fraîcheur cette saison et surtout se stabiliser sérieusement dans l'élite. Pour se faire, le président Marc Keller a choisi Julien Stéphan. L'ancien coach rennais souhaite proposer un jeu offensif pour démontrer, ailleurs que dans son cocon breton, qu'il a les épaules d'un manager professionnel. Même si le secteur défensif est encore léger, avec les départs de Carole, Guilbert, Simakan et Mitrovic, l'effectif reste intéressant. Les quelques recrues (Perrin, Gameiro) se sont déjà greffées au groupe, et la mayonnaise semble avoir prise malgré deux défaites inaugurales. Ajoutez à cela le retour du public à la Meinau, et vous avez le cocktail parfait d'une superbe saison !

Neuvième : Clermont Foot

Sur l'élan d'une saison de Ligue 2 exceptionnelle, Clermont devrait décrocher son maintien sans trop de difficultés. À l'instar de leurs homologues lensois, rémois et strasbourgeois ces dernières années, le CF63 a un projet sportif solide et stable. Malgré les diverses sollicitations, aucun joueur n'a eu de bon de sortie cet été, fait primordial lorsque l'on connaît le jeu lécher mis en place depuis plusieurs années par Pascal Gastien. Pour faire simple, pas de temps d'adaptation, pas de schémas à reconstruire, pas d'automatismes à trouver ! Un rare privilège pour un promu, qui connaît sa première fois dans l'élite qui plus est ! Les recrues Billong, Mendy et Khaoui, des coups intelligents pour compléter le onze de départ, seront ainsi facilement intégrées. L'enthousiasme naissant des supporters auvergnats (le club a multiplié par 10 son nombre d'abonnés) ne devrait donc pas être douché, pour notre plus grand plaisir !

Dixième : Montpellier HSC

Pas une réelle progression pour la Paillade cette année. On voit clairement une saison de transition se mettre en place : Olivier Dall'Oglio va amener une autre philosophie de jeu et de nouvelles méthodes de travail, tout en perdant des joueurs cadres, tant derrière (Hilton, Congré, Oyongo) que devant (Delort ? Laborde ?). L'entraîneur héraultais fait face à un problème récurrent dans le Sud depuis un an : comment retrouver un semblant de solidité défensive ? Sans grande réussite jusque-là, le MHSC ayant encaissé 6 buts en deux rencontres (2-3 contre Marseille et 3-3 à Reims). On ne doute pas qu'il y ait du spectacle à la Mosson, mais les points qui vont avec, c'est beaucoup moins sûr ! Une étape sans doute nécessaire à "ODO" pour viser plus haut par la suite.

Onzième : Angers SCO

Une place classique pour le SCO, qui passera finalement bien après le renouveau que l'on souhaite voir avec l'arrivée de Gérald Baticle en remplacement de Stéphane Moulin sur le banc. "Voir le résultat sans le jeu n'a pas de sens. Il faut jouer pour gagner. Il faut toujours faire du jeu" : le message du nouvel entraîneur est clair, le plaisir sera au rendez-vous cette année à Raymond-Kopa. Déjà efficace (6 points en deux matchs), le séduisant 3-4-3 angevin devrait aussi faire éclore de jeunes joueurs (Batista Mendy, Mohamed-Ali Cho, Azzedine Ounahi...). Un jeu qui ne doit pas faire oublier les valeurs du club, que Baticle tentera d'incarner aussi bien que son prédécesseur : humilité, ambition, stabilité et don de soi. La fameuse "dalle angevine" !

Douzième : Girondins de Bordeaux

On voit bien les Girondins terminer à la même position qu'en 2020/2021, ce qui ne veut pas dire que le contenu et le déroulé des matchs seront identiques ! Le club semble (enfin) engagé dans une nouvelle ère post-King Street avec l'arrivée de Gérard Lopez et de l'ancien sélectionneur de la Suisse Vladimir Petkovic. Ce duo devrait ramener de la raison et de la compétence au sein d'un club qui en a cruellement manqué ces derniers temps. Mais, parce qu'il y a un "mais", la nouvelle direction est arrivée tard, très tard, trop tard ? Il faut rappeler que c'est Jean-Louis Gasset qui a piloté la quasi-intégralité de la préparation. Une perte de temps qui, combinée à des restes encore visibles de la période Longuépée (joueurs moyens, comptes dans le rouge), ne nous convainc pas de placer Bordeaux plus haut.

Treizième : AS Saint-Étienne

C'est sans doute difficile à entendre pour les amoureux des verts, mais l'ASSE serait à sa place en terminant 13ème. Le club a des moyens financiers très limités, s'oblige à vendre sans recruter (0 arrivée) et fait donc confiance aux jeunes joueurs formés au club. Le président exécutif Jean-François Soucasse veut "retrouver l'équilibre des comptes" et faire de Sainté "le club le plus vertueux de France". L'ambition est louable, mais elle risque de placer ce club mythique dans un certain anonymat... On ne s'inquiète en revanche pas pour le maintien, au vu du fond de jeu désormais bien installé par Claude Puel et du retour des supporters dans le chaudron de Geoffroy-Guichard.

Quatorzième : RC Lens

Les supporters sang et or seront certainement ravis d'être sur la ligne de départ de Ligue 1 pour la troisième année consécutive. C'est clairement la priorité des nordistes ! Et ce malgré leur superbe saison dernière, conclue par une 7ème place au classement, à une unité de la qualification européenne. Franck Haise a vu différents cadres de son vestiaire s'en aller cet été (Badé à Rennes, Kalimuendo au PSG, Michelin à Athènes), ce qui pourrait lui demander un peu de temps pour roder, à nouveau, son système en 3-4-1-2. Nul doute qu'une fois prête, cette équipe embêtera beaucoup de formations du championnat, d'autant plus à Bollaert avec l'appui du public lensois...

Quinzième : FC Metz

Voilà un autre club qui pourrait parvenir à se stabiliser dans l'élite du football français, notamment grâce à la confiance distillée par un entraîneur expérimenté. Frédéric Antonetti dispose encore d'un vivier de joueurs intéressant par l'intermédiaire de la filière sénégalaise de Génération Foot, d'où venait Pape Mata Sarr. Le jeune milieu de terrain, essentiel dans le dispositif messin, devrait d'ailleurs quitter le club pour l'Angleterre prochainement. On s'attend à une saison assez classique à Saint-Symphorien, avec des résultats à la hauteur du budget du club, et sûrement quelques coups d'éclat face à de grosses écuries, à l'image du spectaculaire match nul (3-3) contre le champion de France en titre lillois.

Seizième : FC Lorient

Un nouveau maintien pour les merlus et la perspective d'une troisième saison consécutive en Ligue 1 au Moustoir. Il ne sera sûrement pas acquis avec beaucoup de marge tant la densité de bas de tableau, comme celle de haut de tableau, est forte. Le FC Lorient va forcément connaître des trous d'air au vu de son effectif moyen et un peu chamboulé cet été (départs de Wissa et Gravillon, pour l'instant). Mais l'équilibre parfaitement trouvé par Christophe Pélissier depuis le début d'année 2021, avec le passage à une défense à cinq et la mise en valeur du jeune Terem Moffi, permettra de terminer l'exercice devant les équipes qui viennent ci-dessous... Et pas forcément en pratiquant un football défensif, contrairement à ce qu'affirmait Niko Kovac après le revers monégasque en Bretagne (1-0).

Dix-septième : Stade Brestois

Encore une saison très difficile pour les Finistériens, et comment pourrait-ce être autrement ? Le SB29 ne dispose d'aucune liquidité pour se renforcer cet été, et ce malgré la belle vente (aussi belle qu'est majeure la perte sportive) du latéral gauche Romain Perraud à Southampton pour 12 millions d'euros. Au-delà de la qualité relative de l'effectif, c'est bien la profondeur de celui-ci qui inquiète les observateurs et l'entraîneur Michel Der Zakarian, obligé d'inscrire 3 gardiens sur la feuille de match pour la compléter ! Il espère d'ailleurs "quatre recrues", un impératif pour accrocher le maintien selon lui, avec un groupe qui reste sur une mauvaise dynamique lors des six derniers mois avec Dall'Oglio. Aucune marge donc, mais une caution à nos yeux : le coach "MDZ", intransigeant sur la rigueur défensive et l'état d'esprit, deux ingrédients essentiels dans cette mission sauvetage...

Dix-huitième : ESTAC

Troyes devrait montrer un visage bien différent de Brest : Laurent Batlles est adepte du jeu offensif. Mais on voit les Aubois passer par un barrage pour conserver leur place dans l'élite. Il faut dire que l'ESTAC est spécialiste de l'ascenseur, et l'appui du City Group semble plus symbolique qu'effectif, tout du mois d'un point de vue financier. Le club a d'ailleurs eu plusieurs joueurs sur le départ cet été, contrairement à l'autre promu clermontois, avec Saint-Louis, Pintor, Raveloson et Bozok qui ont quitté le stade de l'Aube. Le coach semble moins confiant que son homologue Pascal Gastien, insistant sur la nécessité de "s'adapter" pour être moins fébrile défensivement. Un entre-deux qui nous inquiète : attention à ne pas devenir inoffensif devant et toujours fragile derrière...

Dix-neuvième : Stade de Reims

On arrive aux places les plus sensibles, celles qui ne pardonnent pas, qui condamnent un club à repartir de l'étage inférieur... Et pourtant, il faut bien en choisir deux qui descendent en Ligue 2. Reims a le profil pour ! Les Champenois ont enregistré le départ de Boulaye Dia, joueur essentiel depuis deux ans : la saison dernière, il a débuté 35 des 38 matchs de Ligue 1 et a inscrit 16 buts. L'équipe a été très rajeunie et le gardien Rajkovic sort d'une année plus difficile. Et puis comment ne pas parler du changement d'entraîneur ? Exit David Guion, l'artisan de la remontée en 2018 puis des trois belles saisons qui ont suivies dans l'élite, remplacé par l'Espagnol Oscar Garcia, sensé proposer plus de "jeu" que son prédécesseur. Cette décision du président Jean-Pierre Caillot nous fait penser à celle de son collègue Olivier Delcourt à Dijon en décembre 2018, lorsque les Bourguignons s'étaient séparés de l'historique Dall'Oglio. Pour le résultat, à moyen terme, que l'on connaît désormais ! Oscar Garcia a connu l'échec dans ses trois derniers clubs (Saint-Étienne, Olympiakos et Celta Vigo) et le changement tactique sera, selon nous, trop radical...

Vingtième : FC Nantes

Notre lanterne rouge 2021/2022 est réservée au FC Nantes. À force de jouer avec le feu depuis des années, notamment la saison dernière lors de laquelle le maintien s'est joué en barrages face à Toulouse, les canaris risquent de chuter. Le "FC Kita" n'a toujours pas de projet sportif clair, ni de cellule de recrutement sérieuse dixit l'entraîneur lui-même ! Antoine Kombouaré justement, récemment encensé par son président qui espère terminer "dans les 12 premiers", ne sera plus là en mai prochain, comme n'importe quel coach nantais qui débute une saison. On a bien réfléchi, on ne sait même pas quel technicien qui n'est pas passé par la Jonelière pourrait le remplacer ! Ajoutons à cela le départ d'Imran Louza en Premier League, l'une des rares pièces techniques dans le collectif nantais, et ceux potentiellement programmés de Ludovic Blas et Randal Kolo-Muani. Trop c'est trop, quand on fait tout à l'envers, on le paie...

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